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Réduire le renoncement aux soins dentaires : l’apport du denturiste

Le renoncement aux soins dentaires est un problème majeur de santé publique en France. Des millions de personnes repoussent ou abandonnent leurs soins prothétiques, faute de possibilités financières, d’accessibilité ou d’organisation. La denturologie, grâce au rôle du denturiste, représente une solution de proximité pour diminuer ces renoncements et améliorer la qualité de vie des patients. En France, le renoncement aux soins dentaires constitue l’un des obstacles majeurs à l’accès aux prothèses amovibles, notamment pour les personnes âgées, les résidents d’EHPAD et les habitants des zones sous-dotées. Le denturiste apporte une solution concrète face à ces difficultés, en simplifiant le parcours prothétique et en favorisant une prise en charge de proximité.

Enjeu central : faciliter l’accès aux prothèses amovibles pour les publics les plus vulnérables (personnes âgées, patients à mobilité réduite, habitants de zones sous-dotées), en complétant l’action des chirurgiens-dentistes.

1. Qu’est-ce que le renoncement aux soins dentaires ?

Le renoncement aux soins dentaires désigne les situations dans lesquelles une personne doit consulter ou recevoir un traitement, mais n’y accède pas ou reporte indéfiniment les soins nécessaires. Cela concerne particulièrement les prothèses amovibles, essentielles pour :

  • Mastiquer correctement et éviter la dénutrition,
  • Parler, socialiser, retrouver confiance,
  • Maintenir un bon état de santé général.

Les études montrent que ce phénomène touche des millions de Français, et qu’il ne se limite pas aux patients précaires : il s’étend aux personnes âgées, aux zones rurales et aux patients en perte d’autonomie.

2. Les principales causes du renoncement aux soins prothétiques

Les causes sont multiples et parfois cumulées :

  • Délais trop longs pour obtenir une prothèse ou des rendez-vous successifs.
  • Coûts indirects (transports, accompagnement, temps de présence).
  • Complexité du parcours (empreintes, essayages, réglages).
  • Difficultés à se déplacer pour les personnes âgées ou dépendantes.
  • Manque de visibilité sur les prix ou les étapes du traitement.
  • Manque d'offres dans les zones sous-dotées en professionnels dentaires.

Ces obstacles conduisent souvent à un non-recours total, avec des conséquences directes sur la santé et le bien-être.

Un phénomène documenté

Les travaux de la DREES et de l’INSEE montrent que le renoncement aux soins dentaires reste fréquent, avec une part importante de renoncements liés à des motifs financiers, à la distance, aux délais d’attente et à la complexité des parcours de soins.

Ces données confirment que l’organisation actuelle ne parvient pas à répondre à tous les besoins, en particulier pour les actes prothétiques.

Des leviers d’action concrets

En agissant sur la proximité, la simplification des parcours, la transparence des coûts et l’adaptation aux contraintes des patients fragiles, la denturologie offre des solutions immédiates pour réduire ce renoncement.

3. Conséquences du renoncement aux prothèses dentaires

Le renoncement aux soins prothétiques a des effets graves :

  • Dénutrition due à la difficulté de mastiquer.
  • Douleurs buccales persistantes ou aggravées.
  • Isolement social par gêne esthétique ou élocutoire.
  • Perte de confiance en soi.
  • Complications médicales liées à une alimentation non adaptée.
  • Chute de qualité de vie globale.

Ces conséquences sont particulièrement marquées chez les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, et les populations éloignées du système de soins.

4. Comment le denturiste réduit-il le renoncement aux soins ?

Le denturiste, spécialiste des prothèses amovibles, contribue à lever de nombreux obstacles à la prise en charge des patients. Son action repose sur plusieurs caractéristiques clés :

  • Proximité géographique
    Le denturiste constitue un maillon supplémentaire dans le maillage territorial, facilitant l’accès pour les patients.
  • Rendez-vous plus rapides
    Son activité exclusivement centrée sur les prothèses amovibles permet d’obtenir des délais raccourcis.
  • Clarté et transparence
    Des prestations lisibles, un coût maîtrisé et expliqué, une organisation adaptée aux pathologies des patients âgés et dépendants.
  • Intervention à domicile ou en établissement
    Le denturiste peut se déplacer (EHPAD, domicile, résidence autonomie), limitant les transports médicaux.
  • Suivi régulier
    Ajustements, contrôles, entretiens, permettant d’éviter l’abandon de la prothèse ou la détérioration de l’état bucco-dentaire.

En agissant sur ces leviers, le denturiste réduit le renoncement, améliore l’accès et optimise la qualité de la prise en charge.

5. Le rôle du denturiste dans les structures médico-sociales

Dans les EHPAD, les unités de soins de longue durée (USLD) ou les résidences autonomie, les équipes sont confrontées à des difficultés récurrentes :

  • Prothèses perdues, cassées ou mal ajustées.
  • Douleurs ou inconforts signalés par les résidents.
  • Manque de professionnels disponibles pour assurer un suivi régulier.
  • Difficulté à organiser plusieurs déplacements pour un même patient.

Le denturiste apporte une réponse directe :

  • Interventions sur place,
  • Suivi continu,
  • Réglages rapides,
  • Communication simplifiée avec les équipes soignantes.

Cette présence régulière améliore le confort des résidents et réduit la charge organisationnelle des établissements.

6. Un impact global sur la santé publique

La réduction du renoncement aux soins dentaires a un effet direct sur la santé publique nationale :

  • Moins de dénutrition chez les personnes âgées et fragiles.
  • Moins de complications médicales liées au mauvais état bucco-dentaire.
  • Moins de transports sanitaires lourds et coûteux.
  • Meilleure intégration sociale des personnes concernées.
  • Amélioration de la qualité de vie globale.

En simplifiant l’accès aux prothèses dentaires, la denturologie contribue à une diminution tangible du renoncement, au bénéfice de toute la société.

7. Une démarche conforme aux recommandations de l’OMS et au cadre européen

L’Organisation mondiale de la santé (OMS – Santé bucco-dentaire) et son Plan d’action mondial pour la santé bucco-dentaire 2023–2030 recommandent explicitement de :

  • Renforcer les soins de proximité,
  • Diversifier les professionnels formés,
  • Réduire les inégalités d’accès,
  • Améliorer l’accès aux dispositifs médicaux dentaires (dont les prothèses).

Le denturiste répond précisément à ces orientations, en apportant une offre complémentaire centrée sur les prothèses amovibles.

Par ailleurs, le droit européen – via l’arrêt CJUE C-940/19 et la directive 2005/36/CE – impose aux États membres d’organiser l’accès partiel aux professions réglementées lorsque les compétences sont suffisantes. C’est le cas de la denturologie, dont la formation encadrée et la spécialisation constituent un socle solide.

8. Conclusion : une réponse essentielle à un problème massif

Le renoncement aux soins dentaires est un problème profond, qui touche des millions de personnes chaque année. En apportant une solution de proximité, adaptée, transparente et centrée sur les prothèses amovibles, le denturiste représente un acteur essentiel pour réduire ce phénomène.

Reconnaître et organiser la denturologie permet de :

  • Favoriser l’accès aux prothèses,
  • Améliorer la santé bucco-dentaire des populations les plus vulnérables,
  • Réduire les coûts évitables pour le système de santé,
  • Renforcer la cohérence avec les objectifs de santé publique nationale et internationale.

La lutte contre le renoncement aux soins passe par des solutions nouvelles et adaptées : la denturologie en fait pleinement partie.

Ressources officielles et références